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L'édito du mois : décembre 2020

Le nouveau confinement a été vécu comme un coup de massue par les dirigeants d’entreprise. Certains ont été contraints de refermer leurs commerces la mort dans l’âme. Pour les autres, le télétravail est devenu à nouveau la norme et non plus l’exception.


Cette norme qui avait concerné 7,4 millions de français pendant le premier confinement. Celui durant lequel les salariés qui le pouvaient se sont engagés pleinement de chez eux pour sauver leur entreprise. Celui durant lequel LA CONFIANCE était honorée. Celui durant lequel la COHESION était la règle. Les entreprises sont à nouveau contraintes de faire le dos rond. Mais gageons que l’élan collectif de la première vague se recrée et que le sentiment de lassitude des dirigeants et de leurs équipes cohabite avec la COMBATIVITE qui les caractérise.


Une différence de taille cependant par rapport au printemps dernier, est que les entreprises débutent cette nouvelle épreuve avec des trésoreries déjà fragilisées. Pour l’instant, la vague de faillites redoutée n’a pas encore débuté. Au 31 août dernier, le nombre de défaillances d’entreprises était même inférieur de 50 % à celui constaté sur la même période en 2019, qui était déjà une année historiquement basse. Les mesures de soutien étatique mises en œuvre depuis mars ont donc pour le moment permis d’éviter la casse. Et pour cette deuxième vague, une enveloppe de 20 milliards d’euros est mise sur la table par l’exécutif. Financement du chômage partiel, subventions versées aux entreprises des secteurs les plus touchés, différé de remboursement des prêts garantis par l’État, exonérations fiscales… Si l’État ne ménage pas sa peine et fait beaucoup pour SOUTENIR les entreprises et les accompagner dans la tourmente, les banques suivront-elles ?


Quant au dirigeant, il doit TENIR LE CAP malgré le peu de visibilité. Ne pas oublier que l’argent de l’État n’est pas un don, il faudra un jour rembourser. Calculer avec lucidité son endettement et les perspectives raisonnables de poursuite de son activité. Des professionnels peuvent l’y aider, le tribunal peut également l’accompagner dans ses démarches de négociations avec ses créanciers.


Et pourquoi ne pas profiter de cette crise pour créer des OPPORTUNITES ? Car ces confinements resteront sans aucun doute comme le plus grand moment d’accélération la transformation digitale de notre histoire. Rappelons qu’en 2018, 15 % seulement des PME françaises avaient recours à l’e-commerce et 15 % des entreprises utilisaient le Cloud. N’est-il pas temps de tirer des leçons de cette crise du Covid en modernisant son organisation pour mieux affronter l’avenir ?

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